GRAVURE SUR ACIER COLORIÉE ET GOMMÉE 1835 PHILIBERT DE À NANTES
Portrait en pied de Philibert de Lorme Gravure originale sur acier coloriée et gommée à l'époque issue du Plutarque Français (1835) format 17x27cm Philibert Delorme Pour les articles homonymes, voir Delorme. Philibert Delorme Présentation Naissance vers 1510 Lyon (France) Décès 8 janvier 1570 Paris (France) Nationalité française Mouvement(s) Renaissance modifier Philibert de l'Orme, également connu sous son nom de Delorme, né à Lyon vers 1510 et mort le 8 janvier 1570 à Paris, est un architecte français de la Renaissance. Sommaire ] * 1 Biographie * 2 Réalisations * 3 Ses écrits * 4 Iconographie * 5 Bibliographie * 6 Références * 7 Bâtiments portants son nom * 8 Liens externes * 9 Article connexe * 10 Source partielle Biographie | modifier le code] Il naît dans une famille de maître-maçons. De 1533 à 1536, il séjourne à Rome où il étudie les monuments antiques. En Italie, et est attiré à Paris en 1537 par le cardinal Jean du Bellay (ambassadeur de France à Rome), qui le fait connaître à la cour de François Ier et de Henri II. Château de Saint-Maur fin XVIe siècle Il réalise pour ce dernier le Château de Saint-Maur dont il ne reste rien et qui était un manifeste de la Renaissance française. C’était un quadrilatère inspiré des villas italiennes qui a été plus ou moins achevé en 1544. Ce château suscite l’intérêt et Delorme attire l’attention du roi. Delorme multiplie les chantiers, et, de 1545 à 1557, tous les chantiers importants l'ont vu passer ou ont été dirigés par lui. Il est comblé de faveurs et reçoit même la commende de plusieurs abbayes qui lui procurent de confortables revenus. Parmi elles, l'Abbaye Saint-Serge d'Angers dont il portera le plus ordinairement le titre d'abbé dans les derniers temps de sa vie. Il rencontre, par l'intermédiaire de son frère Jean Delorme (contrôleur général des Bâtiments de France), l'architecte angevin de la Renaissance Jean Delespine. Philibert Delorme donne pour Henri II les plans des châteaux d'Anet et de Meudon, et plus tard, pour Catherine de Médicis, ceux du palais des Tuileries, dont il est nommé gouverneur. En 1557 cependant, il tombe en disgrâce, accusé de malversations. Il passe le reste de son existence à rédiger des traités théoriques et entame la rédaction d'une somme de l’architecture. Il a publié un Traité complet de l'art de bâtir, suivi des Nouvelles inventions pour bien bâtir et à petits frais, Paris, 1561. Le premier tome de sa somme d'architecture est publié en 1567. Delorme n’ira pas au-delà. Exemple de toit en carène Enthousiaste de l'architecture antique, Philibert Delorme s'efforce de l'adapter au climat et aux mœurs de la France de la Renaissance. Il est le premier à porter le titre d'« architecte du roi » sous Henri II. Selon A. Jouanna il a fait « passer l'architecte du statut d'ouvrier à celui d'artiste ». Delorme rompt avec la tradition des maîtres maçons constructeurs des cathédrales qui ont tout appris sur les chantiers. Il incarne la figure de l’architecte porteur de la Renaissance, porteur d’une culture savante. Il s'est aussi distingué comme inventeur vers 1550 de la technique de construction des toits de carène, dite également charpente « à petits bois », technique largement répandue dans plusieurs régions françaises, par exemple en Lozère autour de Mende. Il est aussi l'initiateur de l'assemblage de bois pour fabriquer de grandes pièces de bois, poutres en lamellé. Plus tard, cette technique aboutira à la charpente lamellé-collé. Réalisations | modifier le code] croquis de la galerie de l’hôtel Bullioud * Château de Fontainebleau * La galerie de l'hôtel de Bullioud (1536), rue Juiverie à Lyon à la suite de son voyage en Italie ; * Château de Saint-Maur (1541), détruit en 1796 ; * Tombe de François Ier dans la basilique Saint-Denis (1547) ; * Château d'Anet (1547 -1555), construit pour Diane de Poitiers et dont il ne reste qu'une aile ; * Attribution (ancienne mais non documentée) des plans de la Chapelle Saint-Éloi, à Paris (1550-1566), dont il ne reste qu'une partie de la façade ; * Attribution du Château d'Acquigny * Attribution de la façade du bâtiment de la Vicomté du Duché d'Uzès, Premier Duché de France ; * Achèvement de la Sainte-Chapelle du Château de Vincennes (1552) ; * Château de Villers-Cotterêts, la partie sud (années 1547 -1559) ; * Chapelle du Château de Villers-Cotterêts (années 1552 -1553) ; * Château royal de Saint-Léger-en-Yvelines, (détruit) ; * Château de Meudon (supposé, mais absence de preuves) ; * Château de Montceaux ; * Château de Thoiry (années 1560) ; * Le pont sur lequel a été réalisé le château de Chenonceau ; * Une partie du Louvre ; * Une partie du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye ; * Un portail d'entrée du Château d'Écouen (actuel Val d'Oise), demeure du Connétable Anne de Montmorency et du Roi Henri II, au milieu du XVIe siècle. L'aile concernée a cependant été détruite en 1787, et il n'en reste que quelques vestiges exposés à l'intérieur du Château. Le reste du palais est de l'architecte Jean Bullant. * Toiture des tourelles du Château de Bonnemare Ses écrits | modifier le code] * Les Nouvelles Inventions pour bien bastir et a petits frais (1561) ; * Le Premier Tome de l'Architecture (1567) et (1576) ; * Site "Architectura" du CESR .
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