05 ORCIERES À MERLETTE LA MUTATION DU PAYS DU DRAC NOIR P. EN FRANCE

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Saint-Jean Saint-Nicolas et Pont-du-Fossé occupent la plaine; au loin, deux vallées se détachent, celles des deux Drac. L'une forme le Champoléon drainé par le Drac Blanc qui longe la haute barrière du Sirac, et l'autre, le pays d'Orcières, drainé par le Drac Noir. L'Ourci érois, le Pays des Ours, si l'on s'en réfère à l'étymologie, l’Orciérois comme nous l'appellerons de préférence, vaste cirque au ciel souvent limpide, à l'atmosphère sèche, ouvert aux influences de l'Ouest, occupe une position très centrale, au cœur des Alpes Occi­dentales, à la limite des Alpes du Nord et de celles du Sud. Dans cette région de contacts les influences méridionales et septentrionales s'af­frontent, provoquent de nombreuses nuances dans le climat et la végétation et donnent au Pays du Drac Noir toute son originalité. Conna ître un milieu humain et social, comprendre l'espace dans lequel il développe ses activités, suppose l'utilisation de toutes les sources possibles d'information. Assez curieusement, alors que la chaîne des Alpes est sans doute l'espace géographique le mieux étudié du monde, le pays du Drac Noir et le haut Champsaur dans son ensemble ont pu paraître oubliés, même dans des travaux récents qui prétendent l'englober dans leur champ d'étude. Raoul Blanchard avait été impressionné par sa visite à Prapic dans les années trente, mais il ne s'est guère attardé sur la vie des Orçatus. Nos recherches universitaires voici une trentaine d'années nous avaient amené à publier un premier ouvrage sur "Orcières, Pays du Drac Noir", complété par une mise à jour après la création de la station, en 1969. Dans les ann ées cinquante, il nous a été en effet possible d'entrer en contact avec une société rurale qui conservait tous les caractères ethnologiques de la société traditionnelle. Nous avons tissé des liens d'amitié avec de nombreux Orçatus, qui peu à peu nous ont donné la passion de leur montagne. De ces hommes et ces femmes, jeunes ou vieillards, chargés de tout le savoir d'une communauté humaine, émergeaient quelques figures, l'instituteur, le vieil émigré, le chevrier, le tisserand, le charron, le paysan et son mulet, la forestière et ses tarines. Ces montagnards ont laiss é la marque de leur existence en façonnant un paysage particulier, détruisant la forêt, cultivant des pentes très raides, fauchant des prairies à des altitudes inimaginables, ramenant avec leur mulet seulement deux trousses de foin en une journée en travaillant quatorze heures durant, poussant les troupeaux à l'ex­trême limite altitudinale de la pelouse alpine. Ces hommes rudes, burinés par le soleil, patients gardiens de troupeaux et laboureurs infatigables, reposent maintenant dans le paisible cimetière blotti autour de l'église d'Orcières. Bergers d'Archinard et des Marches, forestières des Baniols, curés et instituteurs de Prapic et de Serre-Eyraud, tous ont disparu, avec leurs fonctions. Chapelles en ruines, chalets croulants sous la neige, chemins trop raides envahis par les buissons, minuscules parcelles de terres jadis travaillées avec de simples outils et maintenant abandonnées, constituent les témoi­gnages de cette vie ancienne. Une nouvelle vie est n ée, sur le versant du Drouvet, depuis quelques années. Elle est d'abord venue troubler le calme de la montagne, les marmottes ont fui devant la ronde infernale des camions et des machines, le béton a surgi où fleurissaient les gen­tianes; tout autour des vieux chalets de Merlette une véritable ville a grandi, animée maintenant l'hiver par les milliers de skieurs venus des grandes cités. Un sang nouveau est apparu à Orcières et la tendance démographique a été inversée: le dépeuplement a fait place à une augmentation de la population. L'Orci érois est-il sauvé ? Les montagnards, abandonnant leur ancienne vocation se sont faits les promoteurs de la nouvelle station de Merlette, appuyés par les citadins, gagnés par le charme de ces montagnes; tous ont participé à la construction de ce grand centre de loisirs. Les Or çatus ont voulu créer une station pour se sortir d'une situation économique et sociale qui poussait tous les adolescents à quitter leur montagne. Le maire et son conseil municipal, pendant près de vingt ans, ont lutté pour réussir. Désormais Orcières-Merlette est considérée comme un des meilleurs exemples d'une adaptation d'une communauté de montagne à la civilisation des loisirs. Ainsi les transformations les plus d écisives ont-elles frappé la petite communauté agro-pastorale, l'Orciérois a pris un visage nou veau, les visiteurs sont venus en toute saison de plus en plus nom­breux. Il importe donc de pr ésenter la mutation profonde subie parle Pays du Drac Noir depuis 1960. Beaucoup de nos premiers interlocuteurs et bien de nos amis montagnards ont disparu. Jean Dye Pellisson qui fut un instituteur comp étent et un chercheur avisé a laissé quelques notes, la Mairie d'Orcières est devenue un centre administratif important, où s'accu­mulent des dossiers, la station d'Orcières dispose désormais d'un personnel administratif et de direction efficace et compétent, le Parc National des Ecrins a installé un personnel permanent dans la com­mune; à Mariette, quantité de personnes s'intéressent aussi à la vie de ce qui est devenu "leur commune". Tous ont pu apporter des informa­tions, des suggestions, des documents qui ont permis de répondre rapidement aux vœux de l'Office du Tourisme et du Maire d'Orcières de disposer d'un document présentant la grande mutation du Pays du Drac Noir. Au terme de cette étude, nos remerciements s'adressent tout particulièrement à MM. Camille Ricou et René Borel qui avec l'en­semble du Comité de Direction de l'Office de Tourisme ont approuvé et soutenu avec efficacité la proposition de M. Demeester de faire oublier ce nouvel ouvrage sur le Pays du Drac Noir où nous avons le privilège depuis très longtemps de compter une foule d'amis; que tous trouvent ici le témoignage de notre fidèle attachement à ce beau pays.  » ORCI ÈRES. Eté 1984 TABLE DES MATI ÈRES Avant-Propos INTRODUCTION: Orci ères, Pays du Drac Noir PREMI ÈRE PARTIE: LE MILIEU NATUREL 1-  Les Cirques de montagne 2-  Le climat -  les vents -  les temp ératures -  les pr écipitations 3-  La v égétation 4-  Les torrents et les lacs 5-  La faune DEUXI ÈME PARTIE: LA VIE MONTAGNARDE TRADITIONNELLE 1-  Les origines d'Orci ères 2-  Le groupe social 3-  La construction du paysage rural 4-  L'habitat et l'habitation 5-  L'apog ée du système traditionnel 6-  Productions agricoles et techniques de cultures 7-  Prairies et p âturages 8-  L' élevage 9-  Les difficult és de la vie 10-  Les comportements collectifs TROISI ÈME PARTIE: L' ÉVOLUTION DU MILIEU ÉCONOMIQUE ET SOCIAL QUATRI ÈME PARTIE: MERLETTE, GRANDE STATION DE LOISIRS D'ALTITUDE CONCLUSION AVANT-PROPOS « Voici trente ans, dans la for êt d'Arthouze, je rencontrai un étudiant, carnet de notes à la main, qui m'annonça préparer un livre sur Orcières. Chemin faisant, jusqu'à Bousensayes, par Serre Eyraud et le "pont du facteur" sur le Drac nos propos portèrent sur deux siècles d'évolution d'Orcières et sur les médiocres pers­pectives de notre agriculture. Quelques mois plus tard paraissait "Orcières, Pays du Drac Noir", ouvrage bientôt couronné du prix de la meilleure étude rurale par le Ministère de l'Agriculture. C'est ainsi que Paul CASTELA me fit d écouvrir ce qu'est la véritable géogra­phie, faite d'une connaissance approfondie du terrain, d'une enquête minutieuse, d'un respect des hommes et de leurs comportements. Son ouvrage nous a fait prendre conscience alors, à mes collègues du Conseil Municipal et à moi même de la nécessité de trouver une solution au difficile problème du dépeuplement qui nous affaiblissait irrémédiablement. On conna ît la suite; Merlette, après vingt ans de croissance est aujourd'hui une grande station de sports d'hiver et Orcières se repeuple. Nous avons donc demandé à Paul CASTELA de jeter à nouveau, un regard curieux sur le Haut Champsaur et de nous en présenter, dans un texte agrémenté de nombreux documents, le tableau économique et social. Les pages qui suivent montrent à l'évidence la réussite de la mutation de notre Pays du Drac Noir. »  Camille RICOU * Ouvrage broché, couverture illustrée couleurs Format 24x16,5 -  217 pp Poids net 418 g TRÈS BON EXEMPLAIRE Brochage solidaire, angles bien vifs, dos bien droit sans pli de lecture * LES FRAIS DE PORT SONT RECALCULÉS EN CAS D’ACHATS MULTIPLES Avant tout règlement, merci d’attendre la demande de paiement actualisée * Merci de votre aimable attention scan 306

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