FORMATION / CONTRIBUTION À ÉTUDE CRÉATION DU EN FRANCE

Contribution à l'étude de la création du Conservatoire des Arts et Métiers. Identification des objectifs d'une politique publique. Mémoire de fin de cycle du D.E.S.S. en sciences de l'éducation, mention: Conduite et gestion d'établissement d'éducation et de formation, délivré par l'Université de Nantes, soutenu le 2 octobre 1995. Par Vincent BAHOLET. Nantes, l'Auteur. 1995. 1 volume A4, polycopié anopistographe avec "reliure" spirale, de 266pp, notes & réf., annexes (XIX), sources & biblio; bon état, rares annot. & corrections au crayon (par un membre du jury) Sommaire: de la décision politique (la volonté de l'an III - les objectifs de l'an VI) - du référentiel d'élaboration (les références historiques - les fondements idéologiques - l'héritage pédagogique et matériel - la dynamique politique de [l'abbé] Grégoire - annexes. Avant-propos: "Le 10 octobre 1994, le Conservatoire nationale des arts et métiers célèbre à Paris son bicentenaire. Les discours se font souvent dithyrambes. Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche invoque les principes fondateurs et glorifie le passé du Cnam. Pourtant, lorsqu'il souligne l'importance et la croissance du réseau des cinquante-trois centres associés au Conservatoire implantés en province, François Fillon ne se réfère pas à cette histoire exemplaire. Même si elle marque un intérêt pour un "outil efficace d'aménagement et de développement de notre territoire", la tutelle s'inquiète plus de la "dispersion excessive des centres". (...) Le propos laisse dubitatif. Cette volonté de "décentralisation des savoirs" contredit-elle le projet originel des Révolutionnaires ? La multiplication de centres associés "qui accueillent un nombre croissant d'auditeurs" ne s'inscrit-elle pas dans l'indéfectible tradition du Conservatoire (...) Ces quelques emprunts à l'allocution prononcée par François Fillon nous offrent l'argument. Ils dépeignent à la fois le décor, les personnages et l'intrigue..." Conclusion: "Nous avons longuement montré en introduction les problèmes liés à la création des centres régionaux associés au Cnam. Les outils de droit ayant entouré leur naissance portaient en germe des difficultés de fonctionnement qui ne se sont pas fait attendre. Et les contradictions politiques et financières se sont ajoutées. Ces défauts ne sont pas simplement conjoncturels mais atteignent la structure même de l'Etablissement. Faute d'une identité suffisamment affirmée comme étant consubstantielle à la maison-mère, les centres régionaux ne semblent pas être en mesure de participer pleinement à la stratégie du Cnam (...) Il n'est pas vain de rappeler que l'idée de créer des centres régionaux s'est imposée après la deuxième Guerre mondiale. L'idée reprend pourtant la volonté politique de Grégoire & d'Alquier au moment de la création du Conservatoire..."