GOOD KID, M.A.A.D. CITY (DOUBLE VINYLE) À BROU SUR CHANTEREINE

Good Kid, M.A.A.D. City (Double Vinyle) Caractéristiques du produit Description du produit Description du produit 2LP Critique C’est la (non) surprise de l’année 2012. Cet album était tellement attendu et pas seulement parce que Kendrick Lamar est présenté comme le nouveau prince de Compton. C’est aussi parce que good Kid, m.A.A.d City est entièrement produit et mixé par Dr. Dre. Le boss du gansta rap a, selon le principal intéressé, mis de côté son album Detox, arlésienne du rap game pour se consacrer exclusivement à ce projet. Obligé de faire un sans-faute, ce n’est finalement pas avec « Compton », morceau en forme de filiation entre Dre et Lamar que le miracle se produit. Toutes les ficelles du gansta rap à la sauce West Coast y sont réunies, ne manque même pas la voix au Vocoder à la « Californication »... Quand on sait que c’est ce morceau qui a révélé le rap à Kendrick Lamar à huit ans, la boucle est bouclée. Justement « Compton » clôt l’album mais ne l’ouvre pas. good Kid, m.A.A.d city  a en fait plus à voir avec Channel Orange de Frank Ocean qu’avec The Chronic de Dre. Kendrick Lamar est bien un artiste des années 2010 et son rap n’est pas du tout tourné vers l’âge d’or du gansta rap. Il avait trois ans à la sortie de Boys N the Hood. Les productions sont ici aérées et nébuleuses, le flow calme et souple. On « cruise » volontiers avec lui sur « Bitch, Don’t Kill My Vibe » à la rythmique très tranquille (les violons de la fin du titre font par contre vraiment penser à « Reunited » du Wu-Tang Clan). Petite incartade quasi obligatoire vers le Dirty South, « Backseat Freestyle » fait le show avec conviction. « The Art of Peer Pressure » est assez symptomatique de cet album. Il met en avant le talent de storyteller de Kendrick Lamar, comptant la génération née dans les années 1980 et qui n’a connu que violence et désillusion. On y retrouve aussi toute la finesse de ses producteurs composant un double morceau, d’abord en joie puis en introspection. « Money Trees » réussit le grand écart parfait entre la subtilité d’une production légère comme de la crème et la virilité des basses du rap. C’est le diptyque « good kid » suivi de « m.A.A.d city » qui résumera le mieux cet album à la rythmique singulière: terriblement dans l’air du temps et tellement éloigné des poncifs de la musique mainstream. Brillant et cool comme une soirée un peu saoule au bord d’une piscine (Swimming Pools (Drank)). Benjamin Mathieu - Copyright 2017 Music Story TOUS NOS PRODUITS SONT NEUFS ET GARANTIS NEUF DANS CELLOPHANE D'ORIGINE LIVRAISONS & RETOUR RAPIDES ET GRATUITES QUELQUE SOIT LA QUANTITE (pour la France Métropolitaine) ALL OUR PRODUCTS ARE NEW AND GUARANTEED NEW IN ORIGINAL CELLOPHANE for other infos: worldwide shipping / standart - express /  don't hesitate of contact Nous restons à votre disposition pour toutes informations