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Dampierre en Graçay (Cher)
Orchestre de Chambre de Guyenne dir. Georges Boueil Face I VIVALDI Concerto grosso en si mineur, Op. 3 no 10 pour quatre violons ct cordes Allegro - Largo et larghetto - Allegro solistes J. Champeil, J. Dabat, J. Dejean, J. Soulié PERGOLESE Concerto en sol majeur Grave - Allegro - Grave staccato - Allegro race 2 ALBINONI Adagio violon solo Jeanne Gardrat CORELLI Sarabande • Gigue • Badinerie PACHELBEL Canon Réalisé récemment à Paris, ce premier enregistrement de l'Orchestre de Chambre de Guyenne démontre une nouvelle fois toute la vitalité des activités musicales de la province française. Le mélomane dont l'attention reste sollicitée par les événements en provenance de la capitale. ignore trop souvent ce qui se passe en dehors de Paris. Voici — après l'exemple fameux de I 'Orchestre de Chambre de Toulouse révélé il y a quelques années — une formation bordelaise « L'Orchestre de Chambre de Guyenne » — ensemble composé de cordes — fondé par Georges Boueil qui en est le directeur musical et l'actif chef. Dans le très éclectique répertoire de sa formation (de J.-B. Lully à Benjamin Britten) Georges Bouell a sélectionné différentes compositions allant de l'a.:ernand Johann Pachelbel aux maitres italiens Albinoni. Corelli. Vivaldi et Pergolèse. Cette sélection, outre qu 'elle met remarquablement en valeur toutes les qualités du chef et de ses musiciens, constitue également un instructif panorama de la musique instru- mentale pré-classique. T. Albinoni: Adagio pour cordes. Que saurions-nous de Tomaso Albinoni (1671-1750) sans la découverte, relativement récente de ce célé- brissime Adagio? Les quelques mesures de cette page — et toute la « littérature » autour — imposèrent en un temps record le nom de ce musicien dans le monde entier. On n'ignore plus, maintenant. que c'est un musicologue italien, Rémo Giazotto. qui, découvrant l'esquisse manuscrite d'un thème de concerto d'Albinoni retrouvé à la Bibliothèque de Dresde. eut l'idée de la compléter en s'inspirant de la manière du compositeur. A l'écoute de cette restitution. il est sans doute aisé de discerner un certain mélange de style en regard de ce thême dont Charles-Marie-de Boncour dit qu'il est « d'une sérénité typique des mouvements lents d'Albinoni, musicien à la fois classique et inspiré du futur romantisme. » Mais. en défi- nitive. il est difficile de rester insensible au sentiment poignant, voire profondément émouvant. qui s'en A. Corelli: Sarabande. Gigue et Badinerie. Ces trois pièces, extraites de la Suite pour Cordes, comptent parmi les plus populaires de la musique d'ArcangeIo Corelli (1653-1713). Tout autant que son célèbre « Concerto pour la Nuit de Noël mais d'une provenance différence, elles sont éminemment représentatives de sa façon d'écrire, si originale et si pure, pour les instruments à cordes — le violon, en particulier. C'est dans l'opus 5 (cycle de douze sonates datant de 1700) de ce maitre que nous trouvons ce triptyque. Conçues pour violon et basse. ces trois pages furent ensuite transcrites pour ensemble d'archets. Elles connurent. sous cette forme. une J. Pachelbel: Canon. Prédecesseur des grands maîtres classiques (J.-S. Bach et G. Fr. Haëndel avaient à peine vingt ans lorsqu'il disparait). Johann Pachelbel (1653-1706) fut l'une des plus fortes personnalités musicales de son époque. Organiste renommé, à l'instar de son contemporain D. Buxtehude, Pachelbel confia à cet instrument l'essentiel de sa production. De nombreux périples en Allemagne entre 1668 et 1695 — date à laquelle il retourne à Nuremberg. sa ville natale — lui permettront d'assimiler avec une rare intelligence les lan- gages de son temps. Ouvrage de la maturité, le « Canon à trois parties sur une basse obstinée » témoigne de sa sûreté d'écri
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France (Toutes les villes)
MARGUERITE DE FRANCE (1523-1574) Duchesse de Savoie RENAISSANCE UNE LETTRE AUTOGRAPHE DE 5 SIECLES ! 1- DESCRIPTION: LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE (LAS) « Marguerite de France » en qualité de duchesse de Berry, adressée à la reine Catherine de Médicis, régente de France. Sans lieu ni date. (écrite entre 1560 et 1564). 1 page grand in-folio (24 X 31 cm), adresse autographe au dos (« A la Royne »), petite découpure de 6 cm sur le feuillet d’adresse au verso due à l’ouverture sans atteinte au texte. Trois petites taches sur le recto n’affectant pas la lisibilité du texte. Trois mots raturés par l’auteur. Etat de conservation: très bon 2- TRANSCRIPTION LITTERALE: « Madame, il a pleu a Vos Magestés avoir esgart aulx RABÈS FAIS EN VOSTRE CONSEIL PRIVÉ A AUCUNS FERMIERS DES GRENIERS A SEL DE BERI QUI ME SUNT REVENUS A BIEN GRANDE DIMINUTION DE MON REVENU, en concideration de quoi et de la perte que g’i é repsue, VOS DITES MAGESTÉS M’AVOIENT ORDONNÉ LA SOMME DE DIS-[H]UICT MILLE LIVRES A PRANDRE SUR LES RESTES DES COMTABLES, laquelle je devois repcevoir avecq l’a[s]signation que vous i avés, qui m’est, Madame, une bien grande esperance de retirer ce qui m’est deu. Toutefois Forget m’a escript qu’il n’enna sçu repcevoir aucune chose depuis ung han que cete a[s]signation m’a esté ba[i]llee, et que VOS GENS AUSQUELS VOUS AVÉS DONNÉ CH[A]RGE DU P[A]IMENT DE VOSTRE BATIMENT DES TUILERIES PREGNENT TOUT LES DENIERS QUI PROUVIEN[NEN]T DES DI[T]S RESTES sens m’en faire part, ce que je m’as[s]ure, Madame, n’estre voulonté, qui est auca[s]ion que je vous suplie trés humblement de commender, incy comme il vous a pleu proumestre audit Forget, que ferés pour moy que ci-aprés la tierse partie des di[t]s restes me soit ba[i]llee en concuranse avecq vous, m[ai]s s’il, ce commendement, ne vient bien fort exprés de vous, je ceray tousjours a recommenser et faudera que je vous soie tousjours importune. Il vous plaira entendre le surplus dudit Forget auquel j’en ay donné charge et vous souvenir des services qu’il me faict et me tenir en vostre bonne grace a laquelle je presante mes trés humbles recommandations avecq prieres a Dieu vous donner an santé trés heureuse et longue vie... Vostre très humble et très obéissante sœur et subjete Marguerite de France » 3- TRADUCTION ACTUALISEE DU TEXTE: « Madame, il a plu à Vos Majestés avoir égard aux rabais faits en votre conseil privé à tous les fermiers des greniers à sel de Berry qui me sont revenus à bien grande diminution de mon revenu, en considération de la perte que j’ai subie, vos dites majestés m’avaient ordonné la somme de dix-huit mille livres à prendre sur les restes des comptables, laquelle [somme] je devais recevoir avec l’assignation que vous y aviez, qui m’est, madame, une bien grande espérance de retirer ce qui m’est dû. Toutefois, Forget m’a écrit qu’il n’en a pu recevoir aucune chose depuis un an que cette assignation m’a été faite, et que vos gens auxquels vous avez donné charge du paiement de votre bâtiment des Tuileries prennent tous les deniers qui proviennent des dits restes, sans m’en faire part, ce que je m’assure, madame, ne pas être de ma volonté, qui est l’occasion de vous supplier très humblement de commander, ainsi comme il vous a plu promettre au dit Forget que vous ferez pour moi ci-après la tierce partie des dits restes qui me soient baillés, en concurrence avec vous, mais si ce commandement ne vient bien fort exprès de vous, je serai toujours à recommencer et il faudra que je vous sois toujours importune. Il vous plaira entendre le surplus dudit Forget auquel j’en ai donné charge et vous souvenir des services qu’il me fait et me tenir en votre bonne grâce à laquelle je présente mes très humbles recommandations avec prières à Dieu de vous donner une santé très heureuse et longue vie, Votre très humble et très obéissante soeur et sujette Marguerite de France » 4- BIOGRAPHIE PRINCESSE DE FRANCE par sa filiation avec François Ier, DUCHESSE DE BERRY (titrée par son fr En savoir plus Collaboration commerciale.
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