Xavier sentimentale

Ouvertures, fantaisies et Airs célèbres  chantés par BERNARD ALVI, ténor  et LUCIEN HUBERTY, baryton  LA FILLE DU TAMBOUR-MAJOR (J. OFFENBACH)  Orchestres: Richard BLAIREAU, Robert BENEDETTI  Pierre DERVAUX, Adolphe SIBF:RT,  André GRASSI et Hubert DEGEX  Standard  Cette opérette est la 110• de Jacques Offenbach, la dernière œuvre jouée de son vivant. Elle fut créée aux  Folies-Dramatiques en 1879. L'ouverture est composée des principaux airs de l'opéretie: Le refrain de la fille du  Tambour-Major, la Valse du 2• acte. le Duo d'amour de Stella et Robert et, pour finir. un rappel de la Strette du  « Bataillon carré  Les couplets de Griolet, plus connus sous le titre de « Couplets du tailleur amoureux sont parmi les plus  difficiles du répertoire. II faut pour les interpréter posséder une véritable voix de ténor léger. emploi où Bernard  Alvi est actuellement inimitable. Ce rôle fut créé par Simon-Max en 1879.  LES MOUSQUETAIRES AU COUVENT (L. VARNEY)  La seule opérette de Louis Varney qui se soit maintenue au répertoire. L'ouverture est un amusant pot-pourri  principaux motifs de l'opérette. Vous y reconnaitrez le chœur des pensionnaires, la romance de la lettre et  le sermon épique chanté par Brissac à la fin du 2• acte: « Aimons-nous! Aimons-nous donc ! »  L'air de la lettre. véritable romance d'opéra-comique. est un des airs bissés à chaque représentation.  Louis VARNEY: né à Paris en 1844, il était issu d'une famille de musiciens. Son père Alphonse Varney  avait remporté quelques succès comme chef d'orchestre et comme compositeur d'opérettes en un acte.  Varney écrivit des ballets et surtout des opérettes gaies et spirituelles dont les plus célèbres sont Les Mous-  ç*taires ou Couvent (1880). Fanfan la Tulipe (1882) et Riquet à la Houppe (1889). il devait terminer sa vie à Cauterets  LA COCARDE DE MIMI-PINSON et HENRI GOUBLIER fils  Né à Paris en 1888, élève de Xavier Leroux au Conservatoire. puis timbalier à la Gaité-Lyrique, Henri  Goublier était le fils du célèbre compositeur Gustave Goublier, l'auteur du Credo du Paysan et de l'Angelus de  Mer. Son plus grand succès demeure la Cocarde de Mimi-Pinson créée en pleine guerre en 1915 à ('Apollo. Cette  œuvrette patriotique et sentimentale remporta un triomphe dû pour une grande part aux circonstances qui  entourèrent sa naissance. La veine mélodique est de la meilleure inspiration populaire et les airs de la Cocarde  opérette « d'actualité » qui furent loin d'obtenir la faveur durable de cette Cocarde qui se joue encore sur cer-  'aines scènes lyriques. Henri Goublier est mort à Paris en 1951 après avoir été pendant vingt ans le Trésorier et  le Vice-Président de la Société des auteurs.  jLES DRAGONS DE VILLARS et AIMÉ MAILLART  ìt Né à Montpellier en 1817, Aimé Maillart fut l'élève d'Halévy au Conservatoire de Paris en 1833. II obtint le  'prix de Rome en 1841. On lui doit plusieurs ouvrages lyriques dont Les Dragons de Villars qui, dès leur création au  Théâtre Lyrique en 1856, rendirent célèbre le nom du compositeur. Cest une œuvre charmante que Maillart a  pieusement dédiée à la mémoire de sa mère. La partition est pleine de vie et de mouvement, tour à tour émou.  vante ou gaie, toujours distinguée et colorée. L'action se déroule pendant l'exode des protestants à travers les  Cévennes en 1704. L'Ouverture se compose de: la Marche des proscrits, l'air de Rose Friquet: Oui, c'est moi  qu'il a choisie et la chanson des dragons. Bien d'autres airs sont justement célèbres: la romance de Sylvain: Ne  parle pas Rose je t'en supplie' L'air des Mules, l'air de Rose: Espoir charmant sylvain dit je t'aime...; le trio de  l'Ermite et le duo du I • ' acte entre Rose et Bellamy.  LE JOUR ET LA NUIT (Ch. LECOCQ)  une des meilleures partitions de Lecocq. un peu oubliée aujourd'hui. Elle fut créée aux en 1881.  Elle contient des pages célè