Las gal chef bataillon
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Meurchin (Pas de Calais)
LAS Gal LACOUR chef de bataillon, prést. Conseil militaire 02/02/1796 demande de tx de loi pour un jugement (maison de détention rue des Carmélites)
30 €
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Le Chesnay (Yvelines)
Insigne promo ESM Saint Cyr, bon état, cf photos dos lisse G 2696 FRAISSE D PARIS n'hésitez pas à consulter mes autres annonces: plusieurs insignes ESM à la vente, possibilité de frais de port groupé Biographie Fils de Louis-Paul-Frédéric Rollet (1846-1905, polytechnicien, qui devint général) et d'Elisa Dezoteux. Il descend du Doyen Claude-Étienne Delvincourt, et est un cousin germain du Doyen Étienne Patte). Né à Auxerre, dans l’Yonne (France), où son père servait comme officier au 46e régiment d'infanterie de ligne, il est admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1894. Après de brillantes études, il est affecté au 91e Régiment d'Infanterie à Mézières. Il rejoint ensuite le 1er Régiment Etranger à Sidi-Bel-Abbès (Algérie). Il sert d’abord en Algérie (1899-1902) puis à Madagascar (1902-1905), avant de revenir en Algérie (1905-1909). Promu capitaine en mars 1909, il commande la 3e compagnie montée du 1er bataillon de marche du 2e REI de 1909 à 1914. Mais la Première Guerre mondiale éclate alors qu'il est en congé en France. Comme il veut absolument être au front, il se fait affecter au 31e Régiment d'Infanterie, puis au 331e Régiment d'Infanterie. Blessé deux fois, il est promu temporairement chef de bataillon, grâce à l'appui du général Gouraud. Après plusieurs victoires, il deviendra chef de bataillon à titre définitif. Le 18 mai 1917, il retrouve la Légion étrangère et prend le commandement du Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) comme lieutenant-colonel. Sous son commandement, le régiment se couvrira de gloire lors des combats de Hangard-en-Santerre, de la Montagne de Paris, puis en perçant la ligne Hindenburg, combat qui deviendra la fête du 3e REI, régiment héritier des traditions du RMLE. Le drapeau du régiment est alors décoré de quatre nouvelles citations (il en avait déjà cinq) ainsi que de la fourragère double, aux couleurs de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre. À la fin de la guerre 1914-1918, il participe à la pacification du Maroc avec son régiment devenu le 3e Régiment Etranger d’Infanterie. Paul-Frédéric Rollet est alors promu colonel. En 1925, il prend le commandement du 1er Régiment Etranger à Sidi-Bel-Abbès. Il y restera jusqu’à l'organisation des fêtes du « Centenaire »1, le 30 avril 1931. C'est 1er avril 1931 qu'il prend le commandement de l'Inspection de la Légion étrangère, poste créé tout spécialement à son intention. L’Académie française lui décerne le prix Thérouanne en 1934 pour son Livre d’or de la Légion étrangère. Après plusieurs années de combat, et de victoires, il prend sa retraite le 20 décembre 1935 Il aura effectué 41 années de service militaire, dont 33 ans à la Légion. Il a consacré les dernières années de sa carrière à l’organisation de la Légion étrangère moderne et à la réalisation d’une œuvre sociale considérable au profit des légionnaires d’active, comme des anciens. Il poursuivra son action sociale après avoir quitté le service actif. Il meurt à Paris, le 16 avril 1941. Paul-Frédéric Rollet fut une figure légendaire de la Légion étrangère, grâce à ses qualités de chef, mais aussi de soldat, d'homme de caractère et de cœur. Il est encore surnommé "Père de la Légion". Ce titre reflètera son implication dans l'organisation des unités, ainsi que l'amour qu'il donnait à ses hommes et à sa fonction.
19 €
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