TCHAIKOVSKY - SYMPHONY N°4 / CAPRICCIO ITALIEN À PERTUIS

Quelle que soit sa valeur - en tant que voie de catharsis émotionnelle, ornement destiné à plaire, objet au service de fins utilitaires - chaque morceau de musique est une autobiographie auditive. Les compositeurs ne peuvent échapper au fait que leurs créations reflètent inévitablement leur temps et leur formation, leurs inspirations et leurs réflexions. Dans le même temps, il est impossible de ne pas remarquer que dans les œuvres de Tchaïkovski, la personnalité est devenue primordiale comme jamais auparavant. Pas dans ses premières œuvres, peut-être, qui étaient les produits de sa tutelle au conservatoire de Moscou et de Saint-Pétersbourg et qui résonnent avec des dons innés pour la mélodie et l'orchestration. Mais à partir du milieu des années 1870, quelque chose a changé. Les luttes personnelles ont été rendues publiques et les conflits intérieurs ont trouvé une expression extérieure.